Séance d’algèbre libre qui s’applique à modéliser mirages et miracles, esquissant une mathématique d’impossible à la poursuite de ce qui se dérobe sans cesse. Mirages, « ce dont la quête est fatalement asymptotique, promesses qui ne se peuvent tenir » et miracles, « offrandes pourtant jamais promises, états du mondes impossibles néanmoins advenus » : les uns et les autres peuvent se dire dans la langue de Pythagore et Bourbaqui. Ils sont ici décrits dans un modèle d’improbabilité pure, entre algèbre, métaphysique et poésie.